Général Jacques MASSU
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Général Jacques MASSU

Jacques Massu, général français, né le 5 mai 1908 à Châlons-sur-Marne, mort le 26 octobre 2002 à Conflans-sur-Loing était un militaire français, compagnon de la Libération et ancien commandant en chef des Forces françaises en Allemagne. Il s'illustra notamment dans la colonne Leclerc et la 2e DB, durant la Seconde Guerre mondiale ainsi que durant les guerres d'Indochine .
Arrière-petit-neveu du maréchal Ney, Jacques Massu est né à Chalons-sur-Marne dans une famille d'officiers militaires français. Il fait ses études au Lycée Saint-Louis-de-Gonzague à Paris, au collège libre de Gien (1919-1925) et au Prytanée national militaire (1926-1928). Entré à l'école militaire de Saint-Cyr, il en sort sous-lieutenant (promotion maréchal Foch) en 1930 et commence sa carrière militaire comme officier d'infanterie coloniale dans les colonies françaises du Maroc, du Togo et du Tchad.
Il est officier en Afrique équatoriale, à la tête de la 3e compagnie du régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad et de la subdivision militaire du Tibesti, quand en juin 1940, le capitaine Massu répond à l'appel du 18 juin du général de Gaulle et rejoint la France libre, au côté du gouveneur Félix Eboué.
Il participe à la bataille du Fezzan avec la colonne Leclerc. Méhariste au Tibesti, il a transformé son « vaisseau du désert » en « pétrolier » pour un rendez-vous de ravitaillement avec les camions de Bagnold du Long Range Desert Group qui prenaient les FFL de Leclerc comme passagers.
En 1941, il est à la tête du bataillon de marche du Tchad. Comme lieutenant-colonel à la 2e D.B. il participe aux batailles du théâtre de l'ouest européen qui le mène au coeur de l'Allemagne nazie après avoir participé à la libération de Paris en août 1944.
En septembre 1945, le lieutenant-colonel Massu est placé à la tête du détachement précurseur qui débarque à Saigon et participe au dégagement de la ville et du sud de l'Indochine. Le 19 décembre 1946, le Viêt-minh s'empare d'Hanoï. Le général Leclerc envoie alors au Tonkin le groupement du colonel Massu qui reprend la ville à l'issue d'une action très brutale. Il inflige de lourdes pertes au Viêt-minh qui ne pouvait lutter contre une troupe parfaitement aguerrie par les campagnes antérieures, les soldats ayant pour la plupart déjà combattu au sein des FFL (Forces Françaises Libres) ou de l'Armée de la Libération, durant la Seconde Guerre Mondiale. L'empereur Bao Dai avait exigé de Leclerc que le groupement Massu fut renvoyé à Saïgon et que le colonel - qui ne s'était pas embarrassé de faire des prisonniers - fut immédiatement rapatrié en France.
Il quitte l'Indochine pour devenir para et, en juin 1955, devenu général de brigade, il commande le groupe parachutiste d'intervention puis en 1956 la 10e division parachutiste, connue par la suite sous le nom de division Massu avec laquelle il débarque le 6 novembre 1956 à Port-Saïd (Égypte), lors de l'opération de Suez. Après avoir pris la ville, il combat au côté des Britanniques qu'il rejoint pour prendre Ismaïlia. L'opération tourne court suite au rappel des troupes par les gouvernements français et britanniques.
Il est alors affecté avec la 10ème division en Algérie. Le 7 janvier 1957, le ministre résident dans la colonie française, Robert Lacoste, confie tous les pouvoirs de police à l'armée afin de faire cesser l'offensive du FLN dans la capitale algérienne (des attentats à la bombe dans des lieux publics ont fait des dizaines de morts et de blessés). Les quatre régiments de la 10e division parachutiste quadrillent alors la ville, employant tous les moyens pour dépister les poseurs de bombes et trouver leurs caches.
Le 13 mai 1958 des manifestations éclatent en Algérie française suite à l'exécution de trois soldats français par le FLN. Suite à l'invasion par la foule du siège du gouvernement général, Massu est le seul, grâce à sa popularité, à pouvoir se faire entendre. Faute de pouvoir enrayer le mouvement, il en prend la tête et fonde un comité de salut public dont il se nomme président et qui exige du président René Coty la création d'un gouvernement de salut public. Cet épisode du Putsch d'Alger incitera au retour du Général de Gaulle au pouvoir afin de mettre fin à la crise de mai 1958.
En juillet 1958 Jacques Massu reçoit ses étoiles de général de division et prend, en décembre, la tête du corps d'armée d'Alger en exerçant simultanément les fonctions de préfet régional pour l'Algérois.
Ayant critiqué la politique du président de la République en Algérie, dans une interview accordée au Süddeutsche Zeitung de Munich, il est rappelé à Paris. Bien qu'il démente les propos tenus, il est démis de son poste de commandant du corps d'armée d'Alger en janvier 1960. La nouvelle provoque une réaction violente concrétisée par la semaine des barricades à Alger.
Bataillon BIGEARD- Messages : 858
Date d'inscription : 18/07/2011
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Re: Général Jacques MASSU
Veste 47/54 retaillée, ayant appartenue au Général Jacques MASSU.


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